Récit poétique autour de l'Atomium dans le cadre de l'exposition universelle de Bruxelles, en 1958. Inauguration, effervescence, visite de pavillons ; un personnage effectue un voyage initiatique à travers les 9 boules d'acier de cet atome, agrandi 165 milliards de fois. "L’ingénieur, André Waterkeyn Sous la surprise du limpide sang bouleversé A élaboré un projet Tournant le dos à la force de destruction effroyable de la bombe" C.C. L'auteur : Née à Bruxelles, vit et travaille à Paris. A publié deux romans et donne régulièrement ses poèmes en revues (MIDI) Le graveur : Vit entre Lille et Bruxelles. Il a également illustré d'une gravure le livre de Pierre Puttemans : Facéties, 2013 Extrait : Suspendu aux escaliers le bâtiment mûrit Je vois : Un cube renversé sur une de ses pointes ; au centre : 8 sommets 20 tubes relient entre eux les atomes Longs couloirs, passages Je suis la seconde dans l’orage Où tant de chutes : Ce sont les risques de l’air J’ose un frêle signe sous la lourde masse (Elle pèse 2400 tonnes) Des ondes m’assaillent et me divisent L’ampleur qui m’arrive La distance est si grande Les nerfs éclatent d’images rapides Chaque sphère pèse 250 tonnes Loin du coupant et de la pointe des aiguilles Je me ralentis La chute est le vide central À la base de l’Atomium : trois piliers rassurent Beaucoup de gens croyaient que l’Atomium tiendrait sur une seule boule Ce n’est pas possible Elle tient avec des supports, de gros tubes Potferdoom ! que sa masse somptueuse ne vienne à s’écrouler À qui n’a pas confiance le souffle blesse dangereusement
Auteure d'un livre qui a obtenu le prix YVAN GOLL du "Marché de la poésie" en 2014
Quelques exemplaires sont rehaussés d'une gravure de Léon Wuidar, graveur liégeois.