Présentation :
Il faut bien le clamer haut et fort, la poésie a déserté le poème (…) C’est pourquoi je voudrais saluer le recueil publié par Anne-Marie Beeckman, Le Vestiaire des vagues, pour ce qu’il apporte à la fois de fraîcheur dans le ton, d’invention dans le rythme, de cruauté spontanée dans le propos et d’érotisme vrai dans l’intention. (…) S’il vous plaît, pour une fois que la poésie sort de ses manufactures habituelles et retrouve les sentiers négligés de la vraie création, pour une fois que les mots se revêtent de simplicité avec tout le luxe que cela suppose (…) pour cette fois - au moins ! - soyez attentif à ce qu’Anne-Marie Beeckman vous propose, soyez à l’écoute d’un langage qui s’offre à vous comme « une nuit de griffes solitaires et de poisons avides ».
Alain Joubert, La Quinzaine Littéraire 15/02/02.
Extrait :
La vague se retire
sous la morsure du sel
Je scie ma branche d’herbe
La vague se retire
et je vous garde en moi
comme une ronce bleue
Dans l’étau refermé
d’une saison de fer
une ravine Anne-Marie Beeckman, Le Vestiaire des vagues.
Anne-Marie Beeckman est née à Vic-en-Bigorre (Hautes-Pyrénées) le 24 novembre 1952. Elle vit dans le Lot. De 1994 à 1998, elle a été membre du comité de rédaction de la revue française Le Cerceau. Elle a animé les éditions de poésie La Morale merveilleuse et la revue Le Grand I vert.
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