Présentation :
Une souffrance morale répétée, une agression au corps, une brutalité, voilà ce que l’on trouve au centre de ce récit poétique mené avec un souffle rare. L’enfance à peine refermée, les agressions adultes culminent à répétition. Là où les drames personnels pourraient être traités de manière sentimentale, voire larmoyante, Sadou Czapka assure son parcours : « Sinueux, pierreux, un sentier gravite autour d’un cercle noirci de braises. »
Avec sept encres d'Agathe Larpent
Sadou Czapka ,
Dédales d'aube.
Extrait :Dedans, il y a…, nos rêves en capture, une course intérieure, des rencontres éclatées, une page sans cesse en devenir.
Même la nuit ?
Oui, même la nuit.
Dedans et dehors se divisent, vacarme, asphyxie, le dessin du cerveau recomposé, leurs regards d’hommes conscients. Mes yeux
opèrent en silence, la pluie recouvre tout, et c’est toujours blanc sur blanc
Je veux dormir, un éclair frappant le lit des peurs, une main sur la mienne remuée par les sens.
La machine hospitalière vous prend puis vous jette et entre les deux, j’ai tout vu…
DU MÊME AUTEUR
AUX ÉDITIONS DE
L'ATELIER DE L'AGNEAU