Francis Giraudet œuvre dans la réinvention d’une langue dont il recompose le vocabulaire, créant de délicieux néologismes, calembours et jeux de mots. On pense à du Verheggen façon plus baroque. Ce passeligours et passemerveilles réenchante la forêt des signes. « L’os de seiche de ma langue, maintenant, fait un bec aux oiseaux du paradis perdu / la porose mène à rien / la poésie mainate à tout. » Francis Giraudet s’est échappé de la prison des mots au nez et à la barbe des mots lissiers. Rejoignez-le dans sa cavale :
« Le dernier mirâj sera pour vous ».
Alain Hélissen, Le Mensuel littéraire et poétique, octobre 2002.
DU MÊME AUTEUR
AUX ÉDITIONS ATELIER DE L'AGNEAU
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